(Photo prise de la péniche, pour le défi du printemps de Virginie B. Thème du jour: Le ciel)
Il y a deux ans, sur un coup de tête, nous avions loué pour nos vacances une petite péniche pour naviguer sur la Charente pendant une semaine. Une bête qui mesurait un peu plus de 9 m, mais qui ne nécessite pas de permis bateau et fait du 6km/h en moyenne. Un jour de juin donc, après une petite initiation d’une demi-heure avec un moniteur, nous voilà partis de Saint-Savinien direction Jarnac, et retour. Sans aucune expérience de la navigation malgré nos gênes de bretons, nous avons connu quelques frayeurs (restés coincés dans une écluse un soir par exemple) mais globalement nous nous en sommes plutôt bien sortis!
Moi qui suis plutôt du genre à lézarder sur la plage, j’ai connu là les vacances les plus physiques de ma vie, puisque pendant que Monsieur manœuvrait la péniche j’étais préposée aux cordages (sauter sur les pontons, dérouler, enrouler, tirer la péniche, maintenir les cordes mouillées en place dans les écluses… mieux vaut avoir de bons gants). Des vacances peu confortables aussi, dans une péniche qui ressemblait à la vieille caravane de mes grands parents, avec son décor figé dans les années 60. La salle de bains était minuscule (assis sur les toilettes, vous aviez les pieds dans la douche) et la chasse d’eau fonctionnait avec une pompe manuelle (il faut pomper pour évacuer!).
Et pourtant je garde un souvenir extraordinaire de cette expérience, de ces petites vacances au vert entre le ciel et l’eau, des pique-niques improvisés le midi au milieu de nulle part, des apéros du soir en compagnie des canards, des cygnes et du chant des rainettes…
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