Le week-end dernier je me suis occupée de la déco du sapin de noël, enthousiasmée à l’idée que ma fille allait pouvoir m’aider pour la première fois pour ce petit rituel de fin d’année que j’aime beaucoup. J’avoue que mon excitation s’est gentiment émoussée au fur et à mesure de l’épreuve. Il a fallu d’abord lui expliquer:
1/ que les boules ne sont pas des ballons et qu’elles ne sont pas destinées à être balancées sur le chat.
2/ que les petits cadeaux factices accrochés dans le sapin sont… factices. Que ça ne sert à rien de déchirer le papier pour les déballer et que le petit cube en polystyrène ne contient rien.
3/ qu’on ne s’enroule pas les guirlandes autour du cou (ma fille a du être danseuse de cabaret dans une autre vie)
20 minutes plus tard, on admire notre oeuvre. Le premier sapin de noël de ma petite chouette, c’est émouvant! Mais après il a fallu lui expliquer:
1/ Que le jeu ce n’est pas d’enlever les décos une à une pour que maman ait le plaisir de les remettre.
2/ Qu’on ne tire pas sur le sapin, Qu’on ne tire pas sur le sapin, Qu’on ne tire pas sur le sapin, Qu’on ne tire pas sur le sapin, Qu’on ne tire pas sur le sapin, Qu’on ne tire pas sur le sapin, Qu’on ne tire pas sur le sapin, Qu’on ne tire pas sur le sapin…
20 minutes plus tard le sapin est par terre, et la petite chouette est passée à deux doigts de se faire assommer.
Et voilà on n’a plus qu’à tout recommencer. Enlever toutes les décorations une à une, réquisitionner l’homme pour qu’il rabote à nouveau le pied du sapin parce qu’il ne rentre plus dans le socle, et décorer encore une fois le tout (et bizarrement la 2ème fois c’est beaucoup moins drôle). Mais là évidemment j’ai attendu que mon petit monstre soit à la sieste, ça m’a fait gagner un temps fou!
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