(T-shirt du site spécialisé http://placentabenefits.info)
Vous avez sans doute déjà entendu parler de ces jeunes accouchées américaines qui mangent leur placenta, c’est le dernier sujet à la mode dans les médias depuis quelques mois, et il y avait encore un article dans le Grazia de la semaine dernière. Même les stars s’y mettent, comme January Jones, actrice de la série Mad Men, qui a accouché d’un petit garçon en septembre 2011. Au début j’imaginais des jeunes femmes mordant à pleines dents dans un truc visqueux et sanguinolent. Si certaines le mangent effectivement cru, ou cuisiné (en poêlée, en soupe ou en smoothie!), on peut aussi choisir de le consommer déshydraté et conditionné en capsules (moyennant 250 dollars).
Aucune étude n’a pour l’instant prouvé les bénéfices de cette drôle de pratique. Pour les adeptes le placenta serait une source de vitamines qui permettraient de combler plus rapidement les carences de la grossesse, et certaines substances atténueraient les douleurs de la jeune maman. Manger son placenta permettrait aussi de lutter contre le baby-blues, de retrouver plus vite sa ligne et son énergie, ou encore de favoriser la production de lait pour les mamans allaitantes. Dans un mouvement global de retour à la nature, il s’agit aussi de se rapprocher de son côté animal, puisque la plupart des mammifères mangent leur placenta. Cela renforcerait également le lien entre la mère et l’enfant…
Si cette pratique est autorisée aux Etats-Unis, la placentophagie est pour l’instant interdite en France, le placenta étant considéré comme un résidu opératoire et devant donc être détruit. J’avoue que je ne serais de toutes façons pas du tout tentée par cette expérience qui se rapproche pour moi du cannibalisme… Et vous?
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